2009
Je me suis découvert une passion pour la photo en 2009, lors d’un voyage scolaire à la Nouvelle-Orléans. C’est tout con, mais ça reste l’un des meilleurs voyages de ma vie : il y avait presque tous mes potes, on était lachés en Amérique avec des correspondants au moins aussi barges que nous. On a fait tellement de conneries que je ne peux meme pas les raconter ici. On a eu de la chance d’ailleurs, ça aurait pu mal finir. Mais j’ai tellement aimé cette ville que c’est elle que j’ai choisi comme décor pour le roman que j’ai écrit entre mes 20 et mes 25 ans. La Louisiane, c’est magique : un étrange mélange entre le bling-bling, le vaudoo et la nature qui envahit tout.
J’ai gardé qu’une seule photo de là-bas, la seule qui soit de bonne qualité. Mais j’espère bien y retourner un jour pour revoir la Nouvelle-Orléans.
2010
Voici Lorène et Alix, des amies de longue date qui avaient gentiment accepté de poser pour moi dans la foret quand j’ai commencé à vouloir faire du portrait. Bon, je me suis vite aperçu que j’étais pas doué pour ça mais merci les filles !
2011
2011, c’est l’année ou j’ai commencé à faire des photos de fumée d’encens, et l’année de ma première expo à Nancy. Je vous laisse seulement la plus belle.
2012
Je découvre l’urbex et le light-painting. Du coup, je passe mes nuits à me balader dans des endroits abandonnés avec un sac plein de lampes torches et de protège-cahiers de toutes les couleurs.
Tout ce que vous allez voir en dessous, c’est fait à la main, face à l’objectif, avec beaucoup de patience. J’ai du passer une à deux heures sur chacune des photos que vous allez voir, jusqu’à ce que la forme et les couleurs me plaisent.
2013
Avec l’urbex et tout ce que je vois peint sur les murs des lieux abandonnés, je commence à m’intéresser de plus en plus au street-art.
j’entraine mes potes là-dedans avec moi, on se tape de bonnes grosses doses d’adrénaline en se fourrant dans des situations improbables.
Les oeuvres ci-dessous ne sont pas les notres, elles ont été prises dans la Tour XIII, un immeuble de 7 étages qui a été peint du sol au plafond par des artistes de tous les pays du monde. J’ai fait 11h de queue – oui 11 heures ! – pour pouvoir les voir. Quand on aime, on ne compte pas.
2015
Je fais moins de photos. Je continue à grimper sur les toits de Paris pour poser ma marque. Je grimpe par les échafaudages, en silence, et je passe mes nuits sous les étoiles avec de la peinture plein les doigts.
Je grimpe, et puis je descends. Je découvre des endroits étonnants, comme ici, avec ces mecs que je connaissais pas qui m’ont suivi quand je me faufilais dans une bouche d’aération des métros parisiens. Bonne soirée, les mecs !