Phnom Penh
Super heureux d’être arrivé dans la capitale du Cambodge.
En trois jours j’ai quand même eu le temps de m’introduire par effraction dans le palais royal sans vraiment faire exprès, de manger de la tarentule et de prendre en photo ce moine qui doit être connu puisqu’il y avait d’énormes photos de lui devant le temple.
C’est sympa, mais je vais pas m’éterniser ici.
Allez hop, ça part direction Siem Rep pour aller voir les temples d’Angkor.
Angkor
J’arrive à Angkor tout content, y’a pas grand monde à cause du Corona.
Mais voilà que vers midi, d’un coup d’un seul, je sens une douleur super violente à la poitrine, le truc me vrille les poumons. Je m’arrête sur le bord de la route. Je transpire comme pas possible, j’arrive plus à respirer. Du coup je grimpe sur une des grandes tours d’un des temples pour crever en silence loin des regards.
La douleur ne passe pas, mais je suis têtu.
Je continue ma visite tant bien que mal en gueulant de douleur tous les six mètres.
J’ai jamais rien fait de plus dur, et je sais toujours pas ce que c’était.
Et Angkor
Le deuxième jour j’y vais mollo, et je décide d’aller seulement voir le temple de Ta prohm.
Je suis resté trois heures ici, profitant d’être tout à fait seul au milieu de ce temple en ruines où la nature a repris ses droits. Voilà, juste être là, pas bouger, profiter de ce calme extraordinaire en regardant le soleil déposer une lumière orangée sur les arbres et les ruines. C’était absolument magique. J’ai pas d’autres mots.
Ah, et j’ai rencontré une petite vieille absolument magnifique, qui m’a fabriqué un petit bracelet, trois fils de laine colorés qui portent chance.
Et Angkor
Cette fois, on fait l’inverse.
Je me lève à l’aube pour aller voir le lever de soleil sur Angkor.
J’ai toujours mal aux poumons et au dos, mais je vous l’ai déjà dit, je suis têtu.
Et puis, voir les premières lueurs du jour dévoiler doucement les contours d’Angkor Vat, ça vaut bien de se faire chier un petit peu.
Un conseil : allez-y tôt, il y a autant de touristes que de moustiques ici.
Koh Rong
Après deux jours passés à Sihanoukville, la ville des enfers, je prends le bateau direction Koh Rong.
Rendez-vous des babos et teuffeurs de tous horizons, c’est l’ile aux pirates du Cambodge. Soirées psytrance, gueules de bois sur la plage, le matin tu te réveilles, et t’as 5 mètres à faire pour plonger dans l’eau turquoise.
Je devais rester 3 jours, je suis resté 10 jours à faire la teuf.
Sans aucun regret.
Koh Rong Sanloem
Je me décide enfin à bouger vers sa grande sœur, Koh Rong Sanloem, réputée plus paisible.
Côté pile, c’est une longue plage de sable blanc bordée par des hôtels de luxe.
Mais de l’autre côté, après une petite marche dans la jungle, on découvre une nature intacte, sauvage, avec des singes et du sable orangé. Une belle occasion pour voler un peu !
Je découvre que la jungle vue du dessus c’est pas génial, on dirait juste un brocoli géant. J’habite pendant une petite semaine dans une cabane en bois sans électricité. Robinson Crusoé mon pote.
Kampot
La vieille ville est jolie, avec ses murs jaunis qui laissent comme une impression de grandeur révolue, mais le reste ne m’a pas laissé un souvenir extraordinaire.
Par contre je suis trop heureux d’être tombé sur ce petit vieux.
Allez hop, ça décale plus au sud.
Kep
À Kep, je fonce au petit matin direction le marché pour voir les hommes qui ramènent les crabes au petit matin et les femmes qui les balancent dans de grandes marmites fumantes. Tout ce petit monde gueule et s’agite dans tout le sens, et c’est passionnant à regarder.
Ensuite, je vais dans le parc national.
C’est pas exactement ce que j’imaginais, les routes sont grandes et balisées. Pas très rigolo. Donc je fais un peu de hors-piste à travers la jungle et je me retrouve tout à fait paumé dans la montagne, et là, je suis exactement là où je voulais être : nulle part.