Un longboard. Une tente.
1070km en pleine nature.
Copenhague
Je voudrais simplement remercier les gens que j’ai rencontré à Copenhague. Commencer un périple de 1070km en pleine nature, il y a de quoi flipper. Merci tout le monde, de m’avoir donné cette poussée dont j’avais besoin. Merci d’avoir fait en sorte que ce voyage démarre de la plus belle des façons : dans les rires et le partage.
Où que vous soyez dans le monde, que vous soyez perdus ou solitaires, vous trouverez des gens fantastiques dans tous les endroits du monde. Et peut-être un peu plus à Copenhague.
Suède
Merci la Suède de m’avoir appris qu’il faut toujours essayer de monter sa tente qu’on vient d’acheter avant de partir en voyage. Merci au vent d’avoir fait s’envoler la petite notice d’assemblage, merci l’orage, merci la pluie de vous être joints à l’expérience pour me glacer les doigts.
J’ai passé une nuit difficile. Mais quand je me suis réveillé aux premières lueurs de l’aube, trempé, frigorifié, la tente écroulée sur moi, elle était là, devant moi, une cathédrale de lumière.
Et moi, tout juste sorti de mon cocon humide, je suis resté devant elle, en silence, à écouter le bruit des vagues. Merci Suède, car je sais maintenant que pour atteindre l’aube il faut traverser les heures les plus sombres de la nuit.
Enfer
L’ascension du Trolltunga. Onze petits kilomètres de rien du tout qui ont été la plus grosse claque dans la gueule que j’ai jamais prise. Avec mon sac de 15kg, c’était vraiment l’horreur. Ça monte, ça descend, ça remonte, c’est impossible de décrire combien tes jambes te font mal et ta tête te hurle de rebrousser chemin. Sauf qu’au milieu, il y a des trucs comme ça. Et là, tu remercies le ciel d’avoir créé le paradis aussi proche de l’enfer.