Bleu.
Bleu. Bleu comme la mer, bleu comme le ciel, bleu comme tes rues.
Juste bleu. Bleu partout. Blablabla.
J’aime ce bleu. Il décuple la vie. Il rend beau tout ce qui s’y passe.
Leurs vies, la mienne.
Bleu. Bleu comme la mer, bleu comme le ciel, bleu comme tes yeux.
J’avais des bleus. Des bleus partout. Blablabla.
Une petite orange
Sur le chemin de Chefchaouen, on a croisé ce mec.
Il m’a fait un grand sourire et m’a offert la moitié de son orange.
Remballez vos paysages magnifiques, vos beurettes de luxe et vos hôtels 5 étoiles, je ne garde que cette orange. Parce qu’elle a le gout des choses simples, le goût du bonheur.
Tanger
Alors qu’on se baladait dans les rues étroites de Tanger, je me demandais : « y’a-t-il encore quelque chose à explorer ? Y’a-t-il encore des endroits au monde où nul n’a jamais posé ses yeux ? »
Mon cœur me répondit : « Bien sûr, il restera toujours les confins de ton âme, les replis de ton être, que nul ne pourra jamais découvrir si ce n’est toi. Parfois, on se retrouve au milieu de nulle part, mais souvent, c’est au milieu de nulle part qu’on se trouve soi-même. »
Mektoub
J’aurais pu être une femme voilée de l’autre coté de la Méditerranée. J’aurais pu être un de ces vieux qui a connu les horreurs de la guerre et qui tente de sourire. J’aurais pu être un informaticien blasé qui ne croit en rien surtout pas en lui. J’aurais pu. Mais voilà, je suis moi. Juste moi, seulement moi, mais moi entièrement. Mektoub.
J’ai une flamme en moi qui ne cesse de m’émerveiller, de m’emmener à la rencontre de soleils nouveaux, là où les vagues s’agrippent à la terre ferme, là où le vent souffle d’autres mélodies, là où ses yeux clairs m’attendent sans le savoir. Et je remercie le ciel pour ce que j’ai perdu et qui me manque parfois, pour tout ce que j’ai vécu et tout ce qu’il me reste à vivre, pour tous les futurs qui s’offrent à moi et tous les passés que j’ai déjà traversé. Mektoub.
Soyez heureux, mes amis. De vos failles, de vos folies, de ce que vous êtes, sans jamais vous préoccuper de ce que vous auriez pu devenir. Aimez-vous sans oublier d’aimer les autres. Aimez sans frontières, aimez sans ego, aimez sans retour. L’amour, l’amour. Quelle chance nous avons de pouvoir y croire. Quelle chance nous avons de pouvoir le vivre, encore et encore. Quelle chance nous avons et quelles chances nous aurons encore ! Et si d’aventure le bonheur vient frapper à votre porte, accueillez-le paisiblement avec une bonne tasse de thé à la menthe. Il viendra. À l’improviste, comme un vieil ami. Qui sait ? Aujourd’hui peut-être. Ou bien demain, mais il viendra. Mektoub.