Le grand saut
Fin janvier, je me suis lancé en tant que digital nomade et je partais avec un gros sac à dos à l’autre bout du monde.
À la base, je devais visiter une bonne partie de l’Asie du Sud-Est pendant un an et demi. Mais à cause du Corona, je suis resté près d’un an au Vietnam. Franchement, j’en suis carrément heureux. Déjà, parce qu’il y a tellement de trucs à voir que clairement trois mois ne suffisaient pas. Et puis surtout, si je n’étais pas parti en janvier, je n’aurais pas pu partir du tout 💁♂️
Slow travel
Trois pays, mais le temps de les découvrir à fond et de prendre bien mon temps. Finalement, voyager lentement, c’est vachement mieux.
En 2020, j’ai vu les temples d’Angkor, le delta du Mékong, les montagnes d’Ha Giang, la skyline de Singapour, la baie d’Halong, le Golden Bridge et tant d’autres trucs merveilleux sans la foule habituelle de touristes. On se baladait là-bas comme si on avait la chance de découvrir nous-mêmes le coin, à l’état sauvage, et ça, c’était fantastique.
Seul & bien accompagné
Alors oui, à cause du corona j’ai rencontré moins de gens que je pensais en partant. Mais ça m’a donné l’occasion de rester seul, et d’apprendre à l’apprécier. Être seul, c’est un truc dont j’ai eu très peur toute ma vie. C’est pas forcément ce que je cherchais en partant, mais c’est ce que j’ai trouvé là-bas. Et c’est génial. Absolument génial.
Bon après faut dire que j’ai aussi voyagé pendant six mois avec le même groupe, et qu’à la fin on était un peu comme une petite famille 😏
Coup de bol
Faut dire que j’ai eu du bol question timing.
Mis à part un lockdown à Hoi An qui ressemblait plus à une colonie de vacances qu’à autre chose, j’ai passé une année somme toute normale dans chacun des pays que j’ai traversé. Mieux, j’ai quand même passé un an à faire la teuf dans différents festivals, ou sur la plage.
Quand je regarde en arrière ça me fait marrer : deux fois, j’ai passé les frontières à deux jours près avant qu’elles se referment juste dernière moi.
Yay!
Y’a pas de morale ni de conclusion à tout ça.
Je pense juste que j’ai pris une décision difficile à un moment clef, et que comme d’habitude, j’ai eu beaucoup de chance.
Mais quelle année fantastique, bordel.